Le disque dur s’est imposé comme le système de stockage le plus courant au fil des années.
Des plateaux en rotation sont recouverts d’un matériau ferromagnétique et des têtes de lecture/écriture montées sur un bras se déplacent entre le centre et la périphérie. Le mouvement de rotation des plateaux combiné au mouvement des têtes permet d’accéder à la totalité du disque.
Le disque dur comporte un circuit électronique pour piloter les têtes et communiquer avec le reste du PC. Il comporte aussi une mémoire cache qui permet de stocker les dernières données lues.
Si les performances progressent toujours, les gains sont cependant devenus bien faibles au fil des générations.
De nos jours, les disques durs sont destinés essentiellement au stockage de masse avec un prix par Go vraiment très faible.
En l’absence de toute pièce mécanique, les SSD ont un temps d’accès de l’ordre de 0,1 ms(contre 7 ms pour les meilleurs disques durs).
Les SSD n’émettent aucun bruit ni aucune vibration, ne chauffent pas et résistent très bien aux chocs.
Celui-ci se compose d’un contrôleur mémoire secondé par un cache et de puces NAND, autrement dit, de la mémoire flash. Cependant, le SSD n’est pas parfait. En effet, les cellules de mémoire utilisées s’usent à chaque lecture ou écriture.
Et si une zone est plus souvent sollicitée, elle s’use plus vite que les autres !
Et le SSHD ?
Le disque dur hybride embarque la technologie combinant de la mémoire flash (NAND) avec un stockage conventionnel sur des plateaux. L’électronique embarquée analyse les fichiers utilisés le plus souvent et les place dans la mémoire flash. Le démarrage du système d’exploitation et des applications courantes est ainsi « boosté » de manière notable.
Ce type de disque dur est une solution élégante et efficace particulièrement bien adaptée aux portables.